Qui sommes-nous ?
Nous sommes donc 2 :
Chris et Anwar.
Un français et un péruvien.
Chris, c'est moi. Je dis "moi" car j'ai fait le site (donc je vais pas parler de moi à la troisième personne. Anwar, c'est lui. C'est le maître du détail.
Depuis des annés je peins. Des toiles.
Une patience d'enfer pour les tous petits détails
Un jour, j'ai décidé de mettre à profit mes capacités de peintre pour faire d'autres choses. qui changent tout. Des astuces plein la tête....
Des idées, j'en ai plein la tête... Ce qu'il me manque, c'est le temps. Maintenant, à vous de juger....
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Arequipa
Nous vivons à Arequipa depuis des années. Enfin moi, car Anwar est né ici. C'est un pur aréquipénien : orgueilleux de sa terre, indépendantiste, etc...
Arequipa est la deuxième ville du pays avec un peu plus d'un million d'habitants. Difficile de savoir exactement combien d'âmes vivent ici car chaque année, près de 200.000 personnes de l'altiplano (la région de Puno, la partie haute du pays qui jouxte la Bolivie) viennent s'installer dans la "ville blanche". Arequipa est située à 2.335 m d'altitude, entourée de 3 volcans d'environ 6.000 m où il n'y a plus de neige depuis 2007-2008. Pour vous situer, voici une carte :
Arequipa est la deuxième ou troisième ville la plus visitée du Pérou car c'est la route de Nazca (les fameuses lignes étranges) vers Cuzco, la capitale impériale et qu'il y a pas mal d'attractions comme le Canyon du Colca. Comme vous pourrez le voir sur quelques photos que j'ai jointes, la ville est blanche, couleur due à l'utilisation du "sillar", une pierre volcanique exploitée depuis l'explosion du plus gros volcan, le Chachani.
(extrait de Wikitravel.org)
Arequipa serait un nom aymara, signifiant « l’endroit derrière la montagne », à moins que ce ne soit une invitation inca : « Oui, restez… » Faut-il déjà voir dans ces traductions, les racines de la fierté caractéristique des Aréquipéniens ? Cet orgueil est tel que des habitants ont crée un « passeport » et même une monnaie, qu’ils montrent aux amis étrangers avec un sourire, entre arrogance et humour. Il est vrai qu’Arequipa a de quoi séduire. Sous un ciel presque toujours bleu, au cœur d’une oasis de verdure, elle est construite en pierre blanche volcanique, le sillar.
« La lune a oublié d’emporter la ville quand elle s’est séparée de la Terre », affirment les Aréquipéniens pour expliquer la blanche pureté de leur cité… A la fois moderne et historique, Arequipa est animée de jour comme de nuit. Installes à la terrasse d’un café, sous les arcades, il fait bon assister á la sortie de la messe sur la Plaza de Armas. La foule bigarrée s’égaye. De petits groupes s’installent sur les bords de la grande fontaine, a l’ombre des palmiers majestueux. Souvent, la place est le lieu de manifestations politiques. Mais le plus remarquable pour le visiteur est l’architecture dite coloniale métisse. Les maisons, comme les églises, sont ornées de frontons hauts et courbes débordant de décors sculptes ou la faune et la flore locale comme les masques indigènes sont souvent présents. De son fronton à son maître-autel orné a la feuille d’or en passant par la couple polychrome d’une de se chapelles, l’église de la compagnie de Jésus par exemple est un condensé de ce baroque exubérant aréquipénien. La plus grande surprise est pourtant à venir : le couvent Santa Catalina, véritable ville dans la ville et joyau de l’art colonial métis, avec ses 20 000m2 de monuments, de places, de ruelles, de cloîtres et de couleurs ! Arequipa s’enorgueillit enfin d’être au centre d’une région exceptionnelle, recelant des canyons parmi les plus profonds de la planète, des volcans en activité, des sources thermales, des montagnes à la beauté désertique… C’est d’ailleurs au sommet d’un des glaciers (l’Ampato, à 6 280 mètres) que fut découverte en 1995 une des personnalités majeures d’Arequipa : la princesse des glaces ou momie Juanita. Cette jeune Inca de 14 ans fut mise au jour, intacte, quelque 500 ans après avoir été sacrifiée.
Mais, de part sa position, Arequipa est une grosse ville située dans une cuvette, en pleine montagne et en plein désert. Il y a du soleil toute l'année. Le climat est donc très sec (ce qui est bon pour la santé). Il pleut tous les jours de Noël à fin mars : c'est la saison des pluies qui couvre tout l'été. Il peut faire jusqu'à 25º en journée mais c'est une chaleur très dure vue l'altitude. La nuit, les températures chutent jusqu'à -5º en hiver, 6 à 8º en été. Donc, tout le monde s'en va travailler avec sa veste très chaude car à partir de 17h, il fait froid. Comme nous sommes proches de l'équateur, le soleil se lève et se couche presque toujours à la même heure : 5 heures du mat et 17h.
Dans l'ensemble, c'est une ville qui jouit d'un climat printanier toute l'année, Et on peut laisser tout dehors car il ne pleut jamais hors de la saison des pluies (ça arrive de temps en temps mais rien à voir avec nos pluies européennes). C'est donc bien pratique pour laisser sécher les sculptures ou peintures dehors ! Par contre, durant la saison des pluies, il y a beaucoup de dégâts car rien n'est prévu pour la pluie : peu de toits, pas de gouttières et peu d'évacuation efficace des eaux. Pour finir, en raison du réchauffement global sur toute la planète, il fait de plus en plus chaud à Arequipa (c'est pourquoi il n'y a plus de neige sur les si hauts volcans) et il pleut de moins en moins chaque année. On en reparlera dans le chapitre "recycler".
Maintenant, il est temps de voir ce que nous faisons. Voici nos 2 rubriques :
Tout sur les toiles dont la plupart est largement inspirée du Pérou. Tout ce qui est décoration : sculptures, origami, fleurs, etc...
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